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Un petit loup, le pelage gris, et les yeux marrons, se dirigeait impatiemment vers une source d’eau, la rivière. Il vivait dans la forêt. Il buvait chaque jour dans la rivière. Il devait donc rester proche de l’eau pour pouvoir boire lorsque l’envie lui prenait. Mais un jour, le climat s’asséchait, vidant la rivière de son eau. Le lendemain, lorsque le loup aperçut le méfait, il fut à la fois intrigué, et très enragé. Comment pourra-t-il survivre ? Il lui faudrait désormais partir à la recherche d’un nouvel endroit où dormir.
Mais lorsque le loup était arrivé si près de la rivière, il avait déjà connu beaucoup de situations très dangereuses, et n’en vécut aucune lors de son arrivée. Il en avait alors déduit que c’était l’endroit le plus sûr.
Maintenant, ce petit s’approchait de plus en plus de la plaine verdoyante qui longeait la sortie de la forêt. Le petit loup assoiffé, chercha une rivière dans toute la plaine, mais il ne savait pas qu’on n’en trouvait pas à cette époque, en 2050, et à cet endroit.
Le loup se nommait Milas. Milas savait pertinemment qu’il ne pourrait pas rester vivant très longtemps en ne buvant rien. Deux jours passèrent. Le loup, exceptionnellement rapide, arriva jusqu’à une autre forêt, malgré la soif et grâce à la soif qui le tenaillait. Il trouva finalement une autre rivière, avec de l’eau. Epuisé, il ne put que marcher et arriva lentement à la rivière. Il but, et fut coulé par une personne ou un animal inconnu, dans ce qu’il convoitait. Il ne sentait plus sa respiration, se sentait mourir, une sensation terrifiante, terrible, à glacer le sang de n’importe qui. Le loup coula, glissa jusque dans les rapides, et finit par réussir à s’accrocher à une branche placée au meilleur endroit où il pouvait l’attraper.
Il se tint à la branche mais ne put tenir longtemps et fut de nouveau recueilli par la source d’eau. Ce loup vit le torrent, et tomba, mais là, stupéfaction :
L’eau s’asséchait, rapidement et sûrement ! Il était sauvé ! Pas vraiment, certes, car il devait pouvoir boire, mais l’assèchement de l’eau lui permettait de ne plus risquer de se noyer.
Une heure plus tard, il se trouvait loin de cette tranchée creusée par l’assèchement.
Une nouvelle question le turlupinait désormais :
Comment pourrait-il boire quelque part ? Un autre loup le vit.
Milas et lui se regardèrent longtemps. L’autre loup se nommait Malice, il portait un pelage gris, et sa vieillesse ne lui permettait pas de se déplacer comme il souhaitait.
Le regard, chez ces loups, remplaçait la communication des humains. Il en ressortirait cela, si on traduisait leurs regards en communications humaines :
-Que veux-tu ? fit Malice.
- Je souhaite un endroit pour boire, répondit l’interlocuteur.
-Il n’y en a plus, et tu le sais, dit le loup âgé.
- Je croyais qu’il en resterait au moins un peu … hasarda Milas.
- Sais-tu, nous sommes les deux derniers loups , viens avec moi et je vais t’expliquer , conclut Malice.
Les deux loups marchèrent, et discutèrent, inquiets. Ce fut le vieux loup qui fit débuter la conversation, par les regards, évidemment :
- Tu dois savoir que tous les loups sont morts, y compris les tiens …
- Mais, dans ce cas, comment survivrons-nous ?
- Il n’y a que deux possibilités : laisser les loups disparaître, ou s’en remettre aux humains.
- Je préfère faire disparaître les loups que m’en remettre à ceux qui causent les ennuis de la planète !
- -Réfléchis ! gronda le vieux loup. Sont-ce tes convictions ?
- Oui, continua Milas.
-Alors, faisons comme tu le souhaites, mais sache que les conséquences sont très lourdes.
- Oui, je le sais , mais préfères-tu devenir un mutant ou mourir naturellement ?
- Tu as raison, mourons.
Les deux loups moururent quelques jours plus tard, par le manque d’eau et par la pénurie d’aliments.
C'est un texte sur un thème que je n'aime vraiment pas ...